Article Ouest-France :
Les plants de vigne seront plantés en février 2023 .
Un parc dédié à la biodiversité devra bientôt voir le jour sur L’Île blanche.
Lors de la première fête des plantes organisée sur place, nous avons rencontré les porteurs du projet.
Le projet
Le parc de la maison d’accueil de L’Île Blanche, à Locquirec, est en passe de devenir un lieu essentiel pour la biodiversité.
Lara Weisse. écopaysagiste et membre de l’association de protection de la nature Bretagne Vivante, a dessiné le projet.
À la demande de l’association de L’Île blanche, j’ai réalisé un projet qui prend en compte les plantes indigènes que je complète par quelques ajouts, explique-t-elle. Un inventaire de la faune et de la flore a été réalisé par Yves Le Gall, botaniste de Bretagne Vivante. Il a notamment identifié quatre espèces rares, dont une orchidée protégée au plan national, la Serapias Parviflora ou serapias à petites fleurs.
Le projet comprend l’implantation des vignes sur le coteau ou encore la création d’un verger. d »un jardin pédagogique en permaculture et d’un jardin aromatique. L’amphithéâtre de verdure sera conservé :
« Il répond à l’usage premier du site, l’accueil de groupes et séminaires. » Pour favoriser la biodiversité des abris seront créés pour la petite faune.
Des appels aux dons
Défendu par Antoine Droulers, trésorier de l’association de L’Îie blanche, le projet d’implantalton de vignes sur 1 000 m2 avance
« Nous avons créé l’association Gwin an ennez wenn, ce projet intéresse beaucoup de monde avec déjà 60 adhérents, nous allons pouvoir lancer les appels aux dons. » C’est Jenna Le Lay, jeune œnologue. qui choisira les plants. La terre sera amendée avant la plantation prévue en février 2023.
Des plants de théiers
Des plants de théiers seront plantés sur 500 m2 en contrebas. » Avec l’Ulamir, nous travaillons sur le classement du site en zone Natura 2 000. Un dossier est en cours de montage avec la région Bretagne et Gaëlle Namont, en charge de la trame verte et bleue. »
« Ce qui importe, c’est d’ avancer sur le chemin d’une conversion écologique en lien avec l’Église verte et le soutien de la congrégation des Filles du Saint-Esprit », souligne Thérèse Revault, l’une des cinq religieuses de la maison d’accueil de L’Île blanche. « Le projet du parc est une chose, nous réfléchissons aussi à la gestion des produits alimentaires auprès de la centrale d’achat et sur comment privilégier les produits locaux. »
À travers ses séminaires et les événements comme la première fête des plantes organisée dimanche, la maison d’accueil cultive la « passion de la rencontre et de la solidarité « .
Projet Île Blanche – Article « Ouest France »